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JEAN-PHILIPPE MULLER

JPMULLER

Jean-Philippe Muller est originaire d'Alsace-Bossue, il écrit des poèmes en français et en alsacien.

Il clame ses vers avec plaisir, surtout s'il s'agit d'amour. Jean-Philippe est un ardent défenseur de la nature.


LA LETTRE


Il fait froid dehors, tombe la neige,
A toi je pense encore, envoûté par ce sortilège.
Assis devant mon écritoire,
Je rédige cette lettre, plein d'espoir.
Je prends ma plume, un parchemin,
Je laisse glisser ma main.
Pour toi j'invente un nouveau langage,
Te crier mon amour, en remplir de pleines pages
Je ne peux plus me taire, il faut que je te dise,
Tu est l'élue de mon coeur, ma belle, ma promise.
A l'instant où je t`ai vue, la toute première fois,
De suite je l'ai su, aucun doute ce serait toi.
Quand tes yeux, ont rencontré les miens,
J'ai compris que mon destin, serait lié au tien.
C'est un raz de marée, submergeant mon coeur,
Un sentiment oublié, une vague de bonheur.
Mais je ne savais pas trop, comment te le dire,
De bien jolis poèmes, je me suis mis à t'écrire.
Par des rimes, des quatrains et de belles phrases,
Je t'ai fait savoir que pour toi mon coeur s'embrase.
Toi fragile, comme une poupée de porcelaine,
Douce comme une pelote de laine.
Ta peau velouté comme de la soie,
Qui appelle la caresse de mes doigts.
Ton visage, que je prends dans mes mains,
Tu es resplendissante comme du satin.
Voir ton corps dans son écrin de dentelle,
Un feu d'artifice, mille étincelles.

Jean-Philippe Muller

 


MÉLANCOLIE

Tu ne sais plus, tu ne sais pas,
Où te mèneront tes pas,
Peut être dans l'au-delà
Qui te le diras.

La vie parfois est mal faite,
Ce sont victoires et défaites,
Quand tes rêves se déchirent,
Qu'il n'y a plus rien à dire.

Tu voudrais crier ton mal être,
Vivre, vivre, et non paraître,
Quand tu ne te sens pas bien,
Que tu n'as envit de rien.

La nuit te couvre de son voile,
S'éteignent les étoiles,
Tu glisses dans un trou noir,
S'y perdent tes espoirs.

L'immensité des galaxies,
Cette poussière de vies,
Tous ces êtres chers,
Qui ont quittés la terres.

Dans cette univers immense,
Te joindre à leur danse
Elle tourne la farandole,
C'est une course folle.

Emmenée par les vents,
Depuis la nuit des temps,
Jamais elle ne s'arrête,
Dans son éternelle quête.

Jean-Philippe Muller

 


L’ÉCUEIL

Au fond de tes yeux,
Se reflètent les cieux,
Une grande toile,
Parsemée d’étoiles.
Et la tienne qui brille,
De mille feux scintille,
Je la suis du regard,
Comme un marin son phare.

Survient un ouragan, de ta lumière me prive,
Porté par les courants, je pars à la dérive.
Mon corps tel un bateau, pris dans la houle,
Est brisé par les flots, dans les abîmes coule.

Je suis comme un rocher au milieu de l’océan
Battu par les embruns, balayé par les vents.
L’écume du temps qui passe,
S’y rassemble, s’y amasse.

Sur ces récifs se brisent, les jours de ma vie,
Mes rêves, mes espoirs, mes envies.
Viennent s’échouer, sur le rivage de mon cœur,
Mes regrets, mes tristesses, mes rancoeurs.

Assis sur ce roc, dans cette immensité,
Je suis seul, je débloque, j’ai envie de pleurer..
Coulent sur mes joues, mes larmes de désespoir,
S’en vont mourir, emportées par les flots noirs.

Faudra t il que j’y noie mon chagrin,
Qu’il n’y ait plus jamais de demain.
Est ce le prix à payer pour t’oublier,
Perdre ma vie, tout laisser, tout quitter.

Il reste un espoir, une petite lumière,
Une flamme dans le noir de cette immense mer.
C’est toi mon amour,
Encore et toujours.

Jean-Philippe Muller
Février 2008

 
 
 
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