fleursblanches
Un enfant
Jazz
Stylo magique

UN ENFANT


Un enfant, il ne faut pas le blesser,
Un enfant, il ne faut pas le négliger,
Un enfant, il ne faut pas le délaisser,
Un enfant, il faut le protéger.

Un enfant il faut le nourrir,
Un enfant, il faut l'aider à s'épanouir,
Un enfant, il aime courir,
Un enfant, regarde son sourire,

Un enfant, il faut le chérir,
Chérir un enfant, c'est croire à l'avenir.

Un enfant, il ne faut pas l'abandonner,
Un enfant, il faut lui apprendre la vie
L'aider à découvrir les interdits.

Un enfant, il aime rêver,
Un enfant, il aime jouer,

Un enfant, c'est merveilleux,
Un enfant, c'est un cadeau de Dieu,
Un enfant, c'est précieux,
Aimer un enfant, c'est être heureux.

Pour Frédéric,
qui aime courir, avec son grand sourire
Iris GUTFRIED Le 17 juillet 2010
Poème à découvrir dans le recueil Florilège

Découvrez la lecture de ce poème sur Youtoube

 

jazz

Jazz au swing argenté, Jazz pour commencer,
Jazz pour nuancer.
Programme pour un été.
Musique d’un temps incertain,
Musique de rêves lointains.

Jazz en coulisse,
Jazz qui se visse,
Jazz qui se dévisse,

Piano un jour,
Accordéon un autre jour,
Guitare le plus grand jour,
Batterie, le détour…

Pluie un jour,
Beau temps un autre jour,

Jazz pour vieux amours,
Tendresse dans les coulisses.

Jazz de la nuit douce,
Jazz de bière qui mousse,
Jazz pour petites graines,
Nuit des petites laines

Jazz manouche,
Jazz de grande touche,
Jazz de Bireli Lagrene,
Place sur la scène
Réservations pleines…

Jazz du dernier jour,
Jour de tous les détours…
Au Jardin des Poètes,
Les oiseaux feront la fête.

Iris GUTFRIED,
Le 14 août 2005

stylo

Stylo magique, il s'exclamait,
Les réflexions se défonçaient,

Quelle pauvreté,
Quel manque d'analyse,
Loin de la moyenne, ça frise,
Qu'a-t-elle fait, l'intellect,
Elle est bien hors sujet,
C'est bien écrit, bien concentré,
Mais vraiment, je dois sanctionner.

Oh ! surprise, elle s'est réveillée,
Tranquille, dans sa chaise du fond,
Jamais, elle n'a parlé‚
Mais aujourd'hui, elle s'exprime à fond,

Oh ! non, encore des fautes,
J'aimerais tant qu'il y en ait moins,
Que quelques-unes s’ôtent,
Ce serait si bien,

Et lui, avec ses longs discours,
Il écrit bien, c'est son bon jour,
Ouf ! ce n'était qu'un mauvais rêve,
Il n'a pas fait grève.
Elle, toujours pleine de charme,
En écrivant avec toutes ses armes,
Elle apprend, elle écoute,
C'est sûr, il n'y a pas de doute

Stylo magique,
Stylo fatigue,
C'est tout pour aujourd'hui,
Il va faire nuit.

Iris GUTFRIED

 

Je reviens

Je reviens avec mes rêves d'enfant
Après avoir traversée une route noire
D'un désert immense, illusoire...

Je reviens avec mes rêves d'enfant
Composer un poème hymne à ma victoire
Sur l'ombre, sur le néant, le désespoir

Je reviens avec mes rêves d'enfant
Après avoir pu de nouveau boire
De cette eau cristalline, qui redonne espoir.

Je reviens avec mes rêves d'enfant
Tendre la main à celui qui veut croire,
Qu'il avance l'homme, avec son histoire.

Qu'il ne se brisera jamais le chant du désespoir.

Iris GUTFRIED

POEME D'ESPOIR dans le cadre du Printemps des poètes 2004
du Groupe Poétique François Villon

Même Poème à écouter avec Realplayer

 

Histoire d’écrire chaque jour un peu plus
Ecouter, danser même sur de la musique russe
Rendre heureux le plus triste des cœurs
Oser dire, jouer avec des mots sans la peur
Inscrire des paroles là ou manque la douceur
Soutenir des projets les plus fous pour l’avenir
Mettre une étoile là ou la haine aime détruire
Essayer, créer une chaîne d’amour, écrire.

Iris GUTFRIED
Le 29 septembre 2008

 

J’aime…

ABEILLE

J’aime les abeilles qui butinent,
J’aime les vaches qui ruminent,
J’aime les beaux champs de blé,
J’aime les veaux tétant du bon lait,
J’aime les oiseaux et les belles fleurs,
J’aime le soleil et sa douce chaleur,
J’aime la neige étincelante en hiver,
J’aime le vent gentil et éphémère.

J’aime vivre dans une tendre atmosphère,
J’aime les vieilles plantes choyées de mon père,
Pour qui aujourd’hui je désespère,

J’aime…
Mais surtout pas les OGM
Ces humains sans âme humaine.

Iris GUTFRIED
Le 7 mai 2008 à 18h23

 


O AME DE POETE

Tant que je peux prendre une plume ou le clavier,
Ecrire mes pensées sur un écran ou un bout de papier.
Tant que je peux dire mes sentiments,
Affirmer, préciser mes engagements,

Je reste vivante.
Et mon cœur chante.

O âme de poète, créative, mais souvent solitaire,
Fascinée par les mots que tu assembles mystère.
Tu es face à ton instrument d’écriture,
Comme un oiseau sifflant à tue-tête dans la nature,
Tu chantonnes tes espérances pour le futur.

J’écris pour faire parler l’émotion de mon cœur :
Espérance, tristesse, chagrin, douceur, bonheur…

O âme de poète tu vagabondes,
Emportée par le courant d’un torrent d’amour.
Tu flottes, comme ce bateau sur la mer profonde.

Et les vagues…,
c’est la force des tourbillons de la Vie !

Iris Gutfried
le 5 mai 2012

 
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